Jeune artiste iranienne
dont Michel Sicard témoigne de l'art en ces termes :
" Des traits de fusain dilués, de la peinture, et des gestes ,
éphémères, suspendus comme des bulles , du temps replié
et relâché en envol
effleurer le néant d'une main
preste, le rappeler à l'ordre de sa dispersion natale, puis observer
de fugitives condensations
De là naît aussi sa poésie
: des presque nuages, des effluves, des mufles d'eau, un archipel d'écume,
toute forme informe ou diaphane derrière laquelle le sujet s'élide
vers la nature ouverte, toujours refleurissant, toujours menacé par
un tourbillon où dominent la suie et la neige, comme nos deux pulsions
extrêmes, notre berceau et notre mort. "