Depuis 1992, jean Lancri
s'est lancé dans l'exploration d'un étrange labyrinthe, celui
né du retournement de VELO en LOVE et de LOVE en VELO. Labyrinthe langagier.
En son dédale, " les dalles y sont des dés qui changent
et se dédoublent " (Michel Leiris). Dans le Cycle de Cheval à
vélo, ces dés n'ouvrent que sur les mécanismes du désir.
Les uvre, à leur manière oblique, sont un hommage rendu
par notre Facteur ainsi ressuscité à l'ombre du Cavalier, autrement
dit, au moin naïf de tous les artistes. On l'aura compris, référence
est ici faite au marchand qui saupoudra Dada de son sel : Marcel Duchamp.